Spontanéité de la Voie temporaire : Différence entre versions
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| − | Cette modalité de la [[Spontanéité]] fait référence à l'éclat quinticolore de la [[Clarté Naturelle]] (''rang gsal'') des [[divinités paisibles et courroucées]] (''zhi khro'') demeurant dans les citadelles du cœur (''tsitta'') et de la Demeure de Nacre (''dung khang''). Cet éclat chemine jusqu'aux yeux et se manifeste dans le [[ciel]] sans nuage, s'exprimant dans le déploiement des trois premières visions du [[Franchissement du Pic]] (''thod rgal''), à savoir : | + | Cette modalité de la [[Spontanéité]] fait référence à l'éclat quinticolore de la [[Clarté Naturelle]] (''rang gsal'') des [[divinités paisibles et courroucées]] (''zhi khro'') demeurant dans les citadelles du cœur (''tsitta'') et de la Demeure de Nacre (''dung khang''). Cet éclat chemine jusqu'aux yeux et se manifeste dans le [[ciel]] sans nuage,<ref>Il ne faut surtout pas imaginer qu'il y a une quelconque forme d'extériorisation de cet éclat; au contraire, le [[ciel]] doit être conçu comme un miroir reflétant le déroulement intérieur des [[visions]] de l'état naturel. Ces dernières ne se manifestent donc pas “extérieurement”, comme si elles apparaissaient dans le ciel devant soi. Au cours de la pratique, l'adepte contemple ainsi dans le miroir extérieur qu'est le [[ciel]] son propre [[dynamisme]] déployé en [[visions]] de plus en plus intenses.</ref> s'exprimant dans le déploiement des trois premières visions du [[Franchissement du Pic]] (''thod rgal''), à savoir : |
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Version actuelle datée du 29 septembre 2022 à 15:50
Spontanéité de la Voie temporaire (gnas skabs lam gyi lhun grub) གནས་སྐབས་ལམ་གྱི་ལྷུན་གྲུབ།
Signification littérale
—gnas skabs: temporaire; —lam: Voie; —gyi: marque du génitif; —lhun grub: Spontanéité.
Définition
La Spontanéité de la Voie temporaire est l'une des Trois Spontanéités (lhun grub gsum) décrites par Longchenpa dans son Flot Universel de l'Arcane Insurpassable (gSang ba bla med spyi babs) extrait de la Quintessence Profonde (Zab mo yang tig).
Cette modalité de la Spontanéité fait référence à l'éclat quinticolore de la Clarté Naturelle (rang gsal) des divinités paisibles et courroucées (zhi khro) demeurant dans les citadelles du cœur (tsitta) et de la Demeure de Nacre (dung khang). Cet éclat chemine jusqu'aux yeux et se manifeste dans le ciel sans nuage,[1] s'exprimant dans le déploiement des trois premières visions du Franchissement du Pic (thod rgal), à savoir :
- la Vision de la Réalité Manifeste (chos nyid mngon sum gyi snang ba),
- la Vision de l'Accroissement des Expériences Lumineuses (nyams snang gong 'phel gyi snang ba), et
- la Vision du Paroxysme du Discernement (rig pa tshad phebs kyi snang ba).
Cette Spontanéité ne se déploie pas au cours de la Vision de l'Epuisement de la Réalité (chos nyid zad pa'i snang ba) parce que son propre dynamisme est, à ce stade, intégralement épuisé (zad pa) et ne se présente plus que comme un potentiel non manifeste (mi snang).
Note
- ↑ Il ne faut surtout pas imaginer qu'il y a une quelconque forme d'extériorisation de cet éclat; au contraire, le ciel doit être conçu comme un miroir reflétant le déroulement intérieur des visions de l'état naturel. Ces dernières ne se manifestent donc pas “extérieurement”, comme si elles apparaissaient dans le ciel devant soi. Au cours de la pratique, l'adepte contemple ainsi dans le miroir extérieur qu'est le ciel son propre dynamisme déployé en visions de plus en plus intenses.
Jean-Luc Achard 29 septembre 2022 à 16:50 (CEST)
