Cinq Domaines : Différence entre versions
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#Les [[bouquets]] sont le domaine du [[Corps de Jouissance]] car, au niveau de son expression optimale au cours de la [[Vision du Paroxysme du Discernement]], le Corps de Jouissance s'exprime pleinement dans le déploiement d'un nombre infini de [[bouquets quintuples]] de déités paisibles et courroucées. | #Les [[bouquets]] sont le domaine du [[Corps de Jouissance]] car, au niveau de son expression optimale au cours de la [[Vision du Paroxysme du Discernement]], le Corps de Jouissance s'exprime pleinement dans le déploiement d'un nombre infini de [[bouquets quintuples]] de déités paisibles et courroucées. | ||
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Version actuelle datée du 23 février 2024 à 09:17
Cinq domaines (yul lnga) ཡུལ་ལྔ།
Signification littérale
—yul: domaine, objet; —lnga: cinq.
Définition
Les cinq domaines appartiennent aux quinze modalités quintuples du Corps de Jouissance et concernent :
- l'Espace (dbyings), autrement dit le domaine du Discernement (rig pa'i yul);
- le Ciel (nam mkha'), c'est-à-dire le domaine des Lampes (sgron ma'i yul);
- le Bardo (bar do), autrement dit le domaine de la Sagesse (ye shes kyi yul);
- les visions naturelles (rang snang), c'est-à-dire le domaine des lumières (‘od kyi yul); et
- les bouquets (tshom bu), autrement dit le domaine du Corps de Jouissance (longs sku'i yul).
Explication
- L'Espace est considéré comme le domaine du Discernement dans la mesure où c'est au sein de l'Espace primordial (gdod ma'i dbyings) que les prodiges visionnaires du Discernement s'élèvent sous la forme de chaînes adamantines.
- Le Ciel est considéré comme le domaine des Lampes dans la mesure où c'est au sein du ciel extérieur (en tant que miroir du ciel intérieur) que l'on contemple l'émergence de la Lampe de l'Espace purissime et de la Lampe des Disques Vides.
- Le Bardo est défini comme le domaine de la Sagesse parce que c'est au cours même du Bardo de la Claire-Lumière que les splendeurs sapientiales et visionnaires de la Sagesse primordiale se manifestent sans aucun effort.
- Les visions naturelles sont reconnues comme le domaine des lumières tout simplement parce que ces visions sont constituées par des prodiges quinticolores et que ces lumières sont l'expression du dynamisme naturel (rang rtsal) de l'adepte (et non pas des visions indépendantes, existant par elles-mêmes).
- Les bouquets sont le domaine du Corps de Jouissance car, au niveau de son expression optimale au cours de la Vision du Paroxysme du Discernement, le Corps de Jouissance s'exprime pleinement dans le déploiement d'un nombre infini de bouquets quintuples de déités paisibles et courroucées.
Jean-Luc Achard 16 janvier 2018 à 11:19 (CET)