Ciel secret : Différence entre versions
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Ciel secret (gsang ba'i nam mkha‘) གསང་བའི་ནམ་མཁའ།
Signification littérale
—gsang ba'i: secret + marque du génitif; —nam mkha‘: ciel.
Définition
Dans Les Arcanes de la Pratique des Trois Cieux appartenant à la tradition de Düdjom Lingpa (1835–1904) et de Düdjom Rinpoche (1904–1987), il est dit :
- Le Ciel secret est le ciel de la Claire-Lumière, c’est-à-dire le sanctuaire de la Tente Brune des Cornalines (mchong gur smug po) dans lequel le Discernement fulgure de ses prodiges quinticolores. Ce Sanctuaire n’est autre que celui de l’Essence de l’état naturel exprimée comme un Espace vide et primordialement pur, accueillant les visions lumineuses de la Sagesse du Discernement. Au sein même de cette expérience directe de la Claire-Lumière, les aspects de Vide, de Clarté et de Discernement sont totalement indifférenciés et représentent la réalité même du Ciel secret. L’aspect de Vide offre l’Espace pour que l’aspect de Clarté exprime le déploiement de ses splendeurs multicolores qui sont le pendant visionnaire de l’aspect de Sapience correspondant au Discernement lui-même. De la même manière que l’eau mouille et coule, ces trois aspects sont totalement indifférenciés en une merveille infrangible qui forme le Disque Unique (thig le nyag gcig) de l’état naturel.[1]
Remarque
Le ciel secret est l'un des Trois Cieux des pratiques de Trekchö (khregs chod) et de Thögel (thod rgal).
Note
- ↑ Achard, Les Arcanes de la Pratique des Trois Cieux, Ed. Khyung-Lung, 2013, p. 50-51.
Jean-Luc Achard 30 avril 2018 à 09:57 (CEST)