Deux Sagesses du Corps d'Apparition : Différence entre versions

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#la [[Sagesse qui connaît les choses dans leur diversité]] (''ji snyed mkhyen pa'i ye shes'').
 
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Dans son ''[[Trésor du Véhicule Suprême]]'' (''Theg mchog mdzod''), [[Longchenpa]] les présente comme des Sagesses qui embrassent la totalité du connaissable (''shes bya''). La première a pour objet l'[[Ainsité]] de la [[Vacuité]], et la seconde l'ensemble des apparences (''snang ba''). De ce fait, la première permet de pénétrer le sens véritable de la [[Réalité]] absolue (''don dam pa'i chos nyid'') en réalisant la [[Vacuité]], l'absence de caractéristiques conditionnées, et la nature lumineuse de l'[[état naturel]]. La seconde permet de pénétrer la nature des phénomènes relatifs (''kun rdzogs kyi chos''), en les distinguant clairement et sans les mélanger. Cette seconde modalité de la [[Sagesse]] du [[Corps d'Apparition]] permet à ce [[Corps]] d'œuvrer ainsi au bénéfice des êtres, en fonction de leurs capacités.
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Dans son ''[[Trésor du Véhicule Suprême]]'' (''Theg mchog mdzod''), [[Longchenpa]] les présente comme des Sagesses qui embrassent la totalité du connaissable (''shes bya''). La première a pour objet l'[[Ainsité]] de la [[Vacuité]], et la seconde l'ensemble des apparences (''snang ba''). De ce fait, la première permet de pénétrer le sens véritable de la [[Réalité]] absolue (''don dam pa'i chos nyid'') en réalisant la [[Vacuité]], l'absence de caractéristiques conditionnées, et la nature lumineuse de l'[[état naturel]]. La seconde permet de pénétrer la nature des phénomènes relatifs (''kun rdzob kyi chos''), en les distinguant clairement et sans les mélanger. Cette seconde modalité de la [[Sagesse]] du [[Corps d'Apparition]] permet à ce [[Corps]] d'œuvrer ainsi au bénéfice des êtres, en fonction de leurs capacités.
  
 
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[[Longchenpa]], ''[[Theg mchog mdzod]]'', volume II, Delhi, 1983, p. 585.
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Jean-Luc Achard 29 mai 2018 à 10:31 (CEST)
 
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Version actuelle datée du 12 novembre 2019 à 17:20

Deux Sagesses du Corps d'Apparition (sprul sku'i ye shes gnyis) སྤྲུལ་སྐུའི་ཡེ་ཤེས་གཉིས།

Signification littérale

sprul sku'i: Corps d'Apparition + marque du génitif; —ye shes: Sagesse; —gnyis: deux.

Définition

Les deux Sagesses du Corps d'Apparition sont :

  1. la Sagesse qui connaît les choses telles qu'elles sont (ji lta ba mkhyen pa'i ye shes), et
  2. la Sagesse qui connaît les choses dans leur diversité (ji snyed mkhyen pa'i ye shes).

Dans son Trésor du Véhicule Suprême (Theg mchog mdzod), Longchenpa les présente comme des Sagesses qui embrassent la totalité du connaissable (shes bya). La première a pour objet l'Ainsité de la Vacuité, et la seconde l'ensemble des apparences (snang ba). De ce fait, la première permet de pénétrer le sens véritable de la Réalité absolue (don dam pa'i chos nyid) en réalisant la Vacuité, l'absence de caractéristiques conditionnées, et la nature lumineuse de l'état naturel. La seconde permet de pénétrer la nature des phénomènes relatifs (kun rdzob kyi chos), en les distinguant clairement et sans les mélanger. Cette seconde modalité de la Sagesse du Corps d'Apparition permet à ce Corps d'œuvrer ainsi au bénéfice des êtres, en fonction de leurs capacités.

Cf. également sous l'entrée “deux Sagesses omniscientes”.

Référence

Longchenpa, Theg mchog mdzod, volume II, Delhi, 1983, p. 585.


Jean-Luc Achard 29 mai 2018 à 10:31 (CEST)