Dzogchen
L'expression Dzogchen (rDzogs chen) signifie “Grande Perfection”. Il ne s'agit pas d'une éventuelle "grande complétude" dans la mesure où le choix lexical de “complétude” est susceptible d'impliquer que l'état décrit par le Dzogchen est incomplet. Or, cet état est parfait tel qu'il est, atemporellement. Il n'est sujet à aucune fluctuation, à aucun changement visant à faire de lui quelque chose de “complet” (dans l'éventualité de son absence de complétude). D'ailleurs, le terme tibétain rdzogs ne signifie jamais “complet” mais répond à deux acceptions génériques : 1. fini ou 2. parfait. Dans la mesure où l'état désigné en tant que Dzogchen n'est pas une entité statique en laquelle tout serait "fini" ou "terminé", le seul choix correct qui s'offre à la traduction est celui de “perfection”.
Le Dzogchen lui-même correspond à :