Serments

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Serments (dam tshig) དམ་ཚིག།

Signification littérale

Le terme tibétain dam tshig est l'abréviation commune de dam bca'i tshig, c'est-à-dire “formulation” (tshig, lit. “mot”) d'engagement (dam bca’) et correspond au sanskrit samaya, c'est-à-dire un serment, un engagement sacré, etc.

Définition

La tradition de la Grande Perfection possède un ensemble de serments, malgré une opinion contraire, aussi tenace qu'erronée, communément admise en Occident. Cette opinion fausse résulte d'une incapacité à comprendre la différence entre le Dzogchen (en tant qu'état parfaitement pur et immaculé) et le Dzogchenpa (en tant qu'individu généralement impur et souillé par les passions).

Le problème semble avoir été également patent au Tibet puisque dans l'introduction de son Océan de la Parfaite Libération (exposant) la Succession des Serments (Dam tshig gi rim pa rnam grol rgya mtsho), Longchenpa dit:

Bien que la Grande Perfection naturelle soit au-delà de toute limitation à préserver et de serments à ne pas transgresser ni briser, il est indispensable que les yogis s’adonnant à la pratique de la Voie préservent leurs serments et qu’ils purifient donc leur continuum.[1]

Les serments du Dzogchen se répartissent en deux catégories, à savoir :

  1. les vingt-sept serments généraux, et
  2. les quatre serments spéciaux.

Note

  1. Longchenpa, Dam tshig gi rim pa rnam grol rgya mtsho, Lama Yangtik, vol. I, Delhi, 1975, p. 283.

Jean-Luc Achard 13 juin 2018 à 13:37 (CEST)