Tülzhuk Lingpa
Tülzhuk Lingpa (brTul zhugs gling pa,1916–ca.1965) བརྟུལ་ཞུགས་གླིང་པ།
Identification
Tülzhuk Lingpa est né dans la vallée de Serthar (gSer thar) dans la région des Goloks (mGo log).[1] Il fut un important tertön de la région de Lahul et découvrit des Trésors de Contemplation (dgongs gter) associés à la tradition de Trakthung Düdjom Dorje (Khrag ‘thung bDud ‘joms rdo rje).[2] Parmi les divers noms qu’il a utilisés figurent : Khedrup Namkha Gyamtso (mKhas grub Nam mkha’ rgya mtsho), Orgyen Jikmé Thutob Lingpa (O rgyan ‘Jigs med mthu stobs gling pa), et Shedrup Tenpai Nyima (bShad sgrub bsTan pa’i nyi ma). L’un de ses principaux disciples fut l’érudit Ngawang Thubten (Ngag dbang thub bstan).
Parmi les plus importants textes de Dzogchen inclus dans ses Œuvres, on trouve :
- La Quintessence de la Voie de la Libération, Récitatifs des Préliminaires extraits de la Profonde Essence Perlée révélant la Contemplation de la Clarté Abyssale (Klong gsal dgongs pa’i snying thig zab mo las : sNgon ‘gro ngag ‘don thar lam snying po) ;
- Les Profonds Préceptes de la Méditation du Jour et de la Nuit, extraits des Trois Cycles de l’Assemblée Générale du Grand Compatissant (Thugs rje chen po spyi ‘dus skor gsum las : mTshan dang nyin mo’i rnal ’byor bsgom pa’i man ngag zab mo) qui est présenté dans l’édition de 1977 de ses Œuvres comme un traité d’instructions pour les retraites dans l’obscurité (mun khrid) mais qui est en fait bien plus que cela ; et
- L’Elixir des Cent Mille Profonds Préceptes de la Phase de Perfection portant sur le Délice-Vacuité et les souffles, extrait des Trois Cycles de l’Assemblée Générale du Grand Compatissant (Thug rje chen po spyi ‘dus skor gsum las : bDe stong rlung gi rdzogs rim snyan rgyud u pa de sha zab mo ‘bum gyi dwangs ma) qui est un texte de la Phase de Perfection (rdzogs rim) consacré au yoga des canaux et des souffles (rtsa rlung).
L’essentiel des autres Œuvres de Tülzhuk Lingpa est principalement liturgique et tantrique.
Notes
- ↑ Son père s'appelait Kyechok Lingpa (sKyes mchog gling pa, fin du 19e-début du 20e s.).
- ↑ C'est-à-dire Düdjom Lingpa (bDud 'joms gling pa, 1835–1904).
Jean-Luc Achard 28 février 2022 à 10:30 (CET)
