Mahā Vajradhara : Différence entre versions

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Achard Jean-Luc, ''[[L'Essence Perlée du Secret]] — Recherches philologiques et historiques sur l'origine de la Grande Perfection dans la tradition rNying ma pa'', Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences Religieuses, vol. 107, Brepols, 1999.
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Achard Jean-Luc, ''[[L'Essence Perlée du Secret]] — Recherches philologiques et historiques sur l'origine de la Grande Perfection dans la tradition rNying ma pa'', Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences Religieuses, vol. 107, Brepols, 1999.
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—Achard Jean-Luc, ''[[Les Testaments de Vajradhara]]'', Les Deux-Océans, Paris, 1995.
 
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Jean-Luc Achard 20 avril 2019 à 11:48 (CEST)
 
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[[Catégorie:Buddhas et personnages divins]]
 
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Version du 1 avril 2024 à 20:52

Mahā Vajradhara (rDo rie 'chang chen po) རྡོ་རྗེ་འཆང་ཆེན་པོ།

Signification littérale

rdo rje: diamant (skt. vajra); —chang: porter, porteur (skt. dhara); —chen po: grand (skt. mahā).

Définition

Dans L'Essence Perlée du Secret (p. 157, n. 1), Mahā Vajradhara est présenté de la manière suivante:

Dans les traditions tantriques nouvelles (rgyud gsar ma), Vajradhara est la forme de Śākyamuni qui révèle les tantras (Wayman, The Buddhist Tantras, p. 12). Il y est aussi représenté comme un Ādi buddha au même titre que Vajrasattva, Samantabhadra ou Kālacakra (op. cit., p. 53). Dans la tradition rnying ma pa, il est surtout considéré comme l'un des douze patriarches mythiques de la transmission rDzogs chen (cf. supra, p. 71, la place d'Ādi buddha étant occupée par Samantabhadra), dont il est, pour certains, la source même de l'émanation. Ici, il faut le prendre comme un principe absolu, représentant l'indifférenciation du Vide (stong pa) et du Discernement (rig pa) en une Clarté transparente (gsal ba zang thal) dans laquelle la potentialité même des deux Corps (sku gnyis, c'est-à-dire le Corps Absolu [chos sku] et les deux Corps Formels [gzugs sku = longs sku + sprul sku]) s'exprime en tant que Clarté intérieure (nang gsal ; sur ce terme, cf. Achard, Les testaments de Vajradhara, p. 148-149 n. 64) ; cf. Klong chen pa, sNang rgyud kyi rgyab chos chen mo zab don gnad kyi me long (Zab mo yang tig, II), p. 217. Pour Vimalamitra (Klong 'grel, p. 120), Mahā Vajradhara est le Buddha qui vit conjointement la triple Sagesse demeurant sur la Base (gzhi gnas kyi ye shes) — c'est-à-dire l'Essence, la Nature et la Compassion — et la quintuple Sagesse qui en maîtrise les caractéristiques (mtshan nyid 'dzin pa'i ye shes), c'est-à-dire, la Sagesse de l'Espace Absolu, la Sagesse semblable au Miroir, etc.

Référence

— Achard Jean-Luc, L'Essence Perlée du Secret — Recherches philologiques et historiques sur l'origine de la Grande Perfection dans la tradition rNying ma pa, Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences Religieuses, vol. 107, Brepols, 1999.

—Achard Jean-Luc, Les Testaments de Vajradhara, Les Deux-Océans, Paris, 1995.


Jean-Luc Achard 20 avril 2019 à 11:48 (CEST)