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Dans le ''[[Commentaire du Trésor de l’Esapce Absolu]]'' (''Chos dbyings mdzod 'grel''), [[Longchenpa]] définit la fin de l’attachement (''zhen pa’i mtha’'') comme étant la [[Méditation]] elle-même (''sgom pa nyid''). En d'autres termes, une méditation correctement conduite doit mener à la fin de l'attachement. Ainsi, l’attachement au soi (''bdag tu zhen pa'') est la cause du maintien de l’[[ignorance]]. La méditation sur le [[non-soi]] (''bdag med'') est alors utilisée par les débutants pour renverser cet attachement. | Dans le ''[[Commentaire du Trésor de l’Esapce Absolu]]'' (''Chos dbyings mdzod 'grel''), [[Longchenpa]] définit la fin de l’attachement (''zhen pa’i mtha’'') comme étant la [[Méditation]] elle-même (''sgom pa nyid''). En d'autres termes, une méditation correctement conduite doit mener à la fin de l'attachement. Ainsi, l’attachement au soi (''bdag tu zhen pa'') est la cause du maintien de l’[[ignorance]]. La méditation sur le [[non-soi]] (''bdag med'') est alors utilisée par les débutants pour renverser cet attachement. | ||
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Version du 29 août 2017 à 13:17
Attachement (zhen pa)
Définition
L'attachement est le neuvième des douze liens interdépendants. Il est produit par l'avidité. C'est à cause de lui (il y a évidemment d'autres facteurs mais pas dans le schéma direct des 12 liens) que l'on reprend naissance, dans la mesure où il conditionne le devenir, qui est le dixième des douze liens.
Formes de l'attachement
Lorsque l’on parle d’attachement, on fait référence à ses multiples formes, comme l’attachement aux espoirs de cette vie, aux activités mondaines, aux possessions, aux proches, aux êtres aimés, etc., qui représentent un attachement extérieur grossier. On définit également une forme d’attachement prononcé (mngon par zhen pa) qui est dirigé sur les manifestations de l’égarement, comme celles des Calices (snod, univers) et des Elixirs (bcud, êtres animés). Cet aspect correspond à la croyance en la vérité des apparences, qui est donc également une forme d’attachement.
Dans le Commentaire du Trésor de l’Esapce Absolu (Chos dbyings mdzod 'grel), Longchenpa définit la fin de l’attachement (zhen pa’i mtha’) comme étant la Méditation elle-même (sgom pa nyid). En d'autres termes, une méditation correctement conduite doit mener à la fin de l'attachement. Ainsi, l’attachement au soi (bdag tu zhen pa) est la cause du maintien de l’ignorance. La méditation sur le non-soi (bdag med) est alors utilisée par les débutants pour renverser cet attachement.