Abîme du Ciel : Différence entre versions

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Seconde des deux subdivisions de [[l’Abîme Blanc de la Grande Emergence Naturelle Indicible]] (''brjod med rang shar chen po’i klong dkar po''). Selon le ''[[Trésor des Théories Philosophiques]]'' (''Grub mtha’ mdzod'', p. 359) de [[Longchenpa]], l’Abîme du ciel postule que l’esprit ne doit pas être altéré (''bcos su med''), en sorte que l’[[esprit]] se libère naturellement dans cet état d’absence d’artifice et d’altération.  
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Seconde des deux subdivisions de l'[[Abîme Blanc de la Grande Emergence Naturelle Indicible]] (''brjod med rang shar chen po’i klong dkar po''). Selon le ''[[Trésor des Théories Philosophiques]]'' (''Grub mtha’ mdzod'', p. 359) de [[Longchenpa]], l’Abîme du ciel postule que l’esprit ne doit pas être altéré (''bcos su med''), en sorte que l’[[esprit]] se libère naturellement dans cet état d’absence d’artifice et d’altération.
  
 
==Structure==
 
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Version du 16 juin 2017 à 14:45

Abîme du ciel (nam mkha’i klong)

Signification littérale

nam mkha'i" : ciel + marque du génitif; — klong": abîme.

Définition

Seconde des deux subdivisions de l'Abîme Blanc de la Grande Emergence Naturelle Indicible (brjod med rang shar chen po’i klong dkar po). Selon le Trésor des Théories Philosophiques (Grub mtha’ mdzod, p. 359) de Longchenpa, l’Abîme du ciel postule que l’esprit ne doit pas être altéré (bcos su med), en sorte que l’esprit se libère naturellement dans cet état d’absence d’artifice et d’altération.

Structure

L'Abpîme du ciel est divisé en deux parties :

  1. l’Abîme Blanc du Soleil et de la Lune (nyi zla’i klong dkar po) qui met en avant la pureté de l’essence de l’esprit, sa Vacuité inhérente et sa Nature sans naissance impliquant sa Liberté Originelle (ye grol) ; et
  2. l’Abîme Blanc des Joyaux (rin po che’i klong dkar po) qui postule que les Qualités salvatrices de l’esprit sont depuis l’origine naturellement parfaites et n’ont donc pas à être obtenues ; cela implique que les causes et les fruits susceptibles de mener à leur perfection sont naturellement déjà purifiées ; il n’y a ainsi aucune action à accomplir car tout demeure dans la Spontanéité de la Réalité.

Bibliographie

Longchenpa, Grub mtha' mdzod, ed. Gangtok, 1983, p. 359.