Cycle intérieur : Différence entre versions

De Dzogchen wiki
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
m (A protégé « Cycle intérieur » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)))
Ligne 2 : Ligne 2 :
  
 
==Définition==
 
==Définition==
Deuxième des quatre divisions de la [[Section des Préceptes]] (''Man ngag sde''). Selon [[Longchenpa]],<ref>''[[Trésor des Théories Philosophiques]]'' (''Grub mtha' mdzod'', p. 368</ref> l’[[Essence]] de ce cycle postule que la [[Réalité]] est vierge de caractéristiques dans la mesure où les formes elles-mêmes sont dénuées de marques propres. Sa [[Nature]] est telle que la [[Sagesse]] demeure continuelle parce qu’elle ne connaît pas de fluctuations. Ses [[caractéristiques]] sont telles que dans l’optique de sa faculté à percer (''zug pa''), il est comme les racines d’un arbre qui s’enfoncent dans le sol ; dans l’optique de sa faculté à s’enrouler ou circularité, il est comme son tronc ; dans l’optique de son déploiement ('rgyas pa''), il est comme ses feuilles ; dans l’optique de sa [[Clarté]] (''gsal ba''), il est comme ses fleurs ; et dans l’optique de sa sublimation (''smin pa''), il est comme les fruits de cet arbre.
+
Deuxième des quatre divisions de la [[Section des Préceptes]] (''Man ngag sde''). Selon [[Longchenpa]],<ref>''[[Trésor des Théories Philosophiques]]'' (''Grub mtha' mdzod''), p. 368</ref> l’[[Essence]] de ce cycle postule que la [[Réalité]] est vierge de caractéristiques dans la mesure où les formes elles-mêmes sont dénuées de marques propres. Sa [[Nature]] est telle que la [[Sagesse]] demeure continuelle parce qu’elle ne connaît pas de fluctuations. Ses [[caractéristiques]] sont telles que dans l’optique de sa faculté à percer (''zug pa''), il est comme les racines d’un arbre qui s’enfoncent dans le sol ; dans l’optique de sa faculté à s’enrouler ou circularité, il est comme son tronc ; dans l’optique de son déploiement ('rgyas pa''), il est comme ses feuilles ; dans l’optique de sa [[Clarté]] (''gsal ba''), il est comme ses fleurs ; et dans l’optique de sa sublimation (''smin pa''), il est comme les fruits de cet arbre.
  
 
==Notes==
 
==Notes==

Version du 25 août 2017 à 08:07

Cycle Intérieur (nang skor)

Définition

Deuxième des quatre divisions de la Section des Préceptes (Man ngag sde). Selon Longchenpa,[1] l’Essence de ce cycle postule que la Réalité est vierge de caractéristiques dans la mesure où les formes elles-mêmes sont dénuées de marques propres. Sa Nature est telle que la Sagesse demeure continuelle parce qu’elle ne connaît pas de fluctuations. Ses caractéristiques sont telles que dans l’optique de sa faculté à percer (zug pa), il est comme les racines d’un arbre qui s’enfoncent dans le sol ; dans l’optique de sa faculté à s’enrouler ou circularité, il est comme son tronc ; dans l’optique de son déploiement ('rgyas pa), il est comme ses feuilles ; dans l’optique de sa Clarté (gsal ba), il est comme ses fleurs ; et dans l’optique de sa sublimation (smin pa), il est comme les fruits de cet arbre.

Notes

  1. Trésor des Théories Philosophiques (Grub mtha' mdzod), p. 368

Jean-Luc Achard 25 août 2017 à 09:06 (CEST)