Confiance : Différence entre versions

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La confiance est ce qui est développé par la pratique. Par exemple, l'adepte qui s'exerce à la pratique de [[Trekchö]] se familiarise avec son propre état naturel et acquiert ainsi une confiance dans l'expression authentique de ce dernier. Dans le ''[[Testament de Garab Dorje]]'', l'acquisition d'une telle confiance correspond à la troisième stance de ce Testament, à savoir la confiance en la libération naturelle des pensées. Cela signfie que les pensées se libèrent d'elles-mêmes, sans nécessiter d'antidotes, expérience qui, en elle-même, intensifie la confiance développée par l'adepte.
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La confiance est ce qui est développé par la pratique. Par exemple, l'adepte qui s'exerce à la pratique de [[Trekchö]] se familiarise avec son propre état naturel et acquiert ainsi une confiance dans l'expression authentique de ce dernier. Dans le ''[[Testament de Garab Dorje]]'', l'acquisition d'une telle confiance correspond à la troisième stance de ce Testament, à savoir la confiance en la libération naturelle des pensées. Cela signifie que les pensées se libèrent d'elles-mêmes, sans nécessiter d'antidotes, expérience qui, en elle-même, intensifie la confiance développée par l'adepte.
  
 
Dans le contexte du [[Franchissement du Pic]], on parle également de quatre confiances (''gdeng bzhi''), à savoir:
 
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:" — Au mieux, vous n'avez plus (l) l'espoir d'obtenir ni (2) la crainte de ne pas obtenir le [[Plein Eveil]].
 
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:Au pire, vous n'avez plus (3) l'espoir de ne pas rechuter dans le Saṃsāra, ni (4) la crainte d'y choir."
 
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Jean-Luc Achard 26 juin 2017 à 23:21 (CEST)
 
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[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]
 
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Version actuelle datée du 2 mai 2022 à 07:41

Confiance (gdeng) གདེང་།

Orthographe

Le terme “confiance” est orthographié de manière variée dans les textes. On trouvera ainsi indifféremment, sans changement de sens, les variantes gdeng, gding, gdengs et gdings. Parfois, dans des manuscrits anciens ou corrompus, on trouvera 'deng/'ding, etc., mais il s'agit là de variantes aberrantes.

Définition

La confiance est ce qui est développé par la pratique. Par exemple, l'adepte qui s'exerce à la pratique de Trekchö se familiarise avec son propre état naturel et acquiert ainsi une confiance dans l'expression authentique de ce dernier. Dans le Testament de Garab Dorje, l'acquisition d'une telle confiance correspond à la troisième stance de ce Testament, à savoir la confiance en la libération naturelle des pensées. Cela signifie que les pensées se libèrent d'elles-mêmes, sans nécessiter d'antidotes, expérience qui, en elle-même, intensifie la confiance développée par l'adepte.

Dans le contexte du Franchissement du Pic, on parle également de quatre confiances (gdeng bzhi), à savoir:

  1. la confiance intrépide qui permet à l'adepte de ne plus craindre les souffrances des enfers ou des destinées inférieures, parce que toute régression est impossible dans sa réalisation,
  2. la confiance en la perfection des Trois Corps déjà obtenus avec la réalisation, en sorte que l'adepte ne développe plus aucun espoir quant à l'Eveil, puisqu'il en a déjà obtenu toutes les qualités,
  3. la confiance en la transcendance des causes et des effets, en sorte que l'adepte ne craint plus les chutes dans le Saṃsāra, parce qu'il a atteint l'Eveil au-delà des causes et des effets, et
  4. la confiance en le parachèvement de la pureté primordiale en lui-même, en sorte que l'adepte n'a plus l'espoir d'obtenir le Nirvāṇa, puisqu'il l'a déjà atteint.

Pour synthétiser tous ces points, Chogyur Lingpa dit dans L'Essence Perlée des Trois Clans (Rigs gsum snying thig):

" — Au mieux, vous n'avez plus (l) l'espoir d'obtenir ni (2) la crainte de ne pas obtenir le Plein Eveil.
Au pire, vous n'avez plus (3) l'espoir de ne pas rechuter dans le Saṃsāra, ni (4) la crainte d'y choir."

Jean-Luc Achard 26 juin 2017 à 23:21 (CEST)