Esprit de Parfaite Pureté : Différence entre versions
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Selon sa définition littérale, l’[[Esprit]] dont il est ici question est “pur” (''byang'') parce qu’il n’est pas souillé par la présence éventuelle des [[passions]] ou de la discursivité | Selon sa définition littérale, l’[[Esprit]] dont il est ici question est “pur” (''byang'') parce qu’il n’est pas souillé par la présence éventuelle des [[passions]] ou de la discursivité |
Version actuelle datée du 8 août 2018 à 08:31
Esprit de Parfaite Pureté (byang chub sems) བྱང་ཆུབ་སེམས།
Signification littérale
—byang: pur, pureté; —chub: parfait, maîtrisé ; —sems: esprit.
Définition
Dans les textes du Grand Véhicule et des Tantras, l'Esprit de Parfaite Pureté correspond au concept de bodhicitta, mais dans le Dzogchen et en particulier dans les textes de la Section de l’Esprit (Sems sde), l'expression devient synonyme du Discernement (rig pa). L'essentiel du corpus du Tantra du Roi Omni-Créateur (Kun byed rgyal po'i rgyud) par exemple est consacré à la signification véritable de cet Esprit.
Selon sa définition littérale, l’Esprit dont il est ici question est “pur” (byang) parce qu’il n’est pas souillé par la présence éventuelle des passions ou de la discursivité dualiste, et il est “parfait” (chub) parce qu’il est déjà entièrement parachevé sans avoir à être altéré par l’ajout ou le retrait de quoi que ce soit.
Selon une autre définition, il est “pur” (byang) parce qu’il ne connaît jamais la souillure des impuretés adventices, etc., et il s'avère “parfait” (chub) parce qu’il est déjà intégralement parachevé dans l’expérience de la Vacuité-Clarté.
Bibliographie
— Achard, Jean-Luc, "La notion d'Esprit de Parfaite Pureté dans le Dzogchen", Dzogchen Bulletin, no. 1, Juillet 1995, pp. 5-7.
Jean-Luc Achard 13 avril 2018 à 14:38 (CEST)