Cinq Sceaux formant les Points-Clefs des Précieux Préliminaires : Différence entre versions

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Version du 14 juin 2024 à 09:28

Les Cinq Sceaux des Points-Clefs des Précieux Préliminaires (sNgon ‘gro rin po che gnad kyi gzer lnga) སྔོན་འགྲོ་རིན་པོ་ཆེ་གནད་ཀྱི་གཟེར་ལྔ།

Signification littérale

sngon ‘gro : préliminaires ; —rin po che : précieux ; —gnad : points-clefs ; —gzer : sceaux, clous ; —lnga : cinq.

Définition

Deuxième texte appartenant au recueil de L'Emergence Naturelle de la Pureté Primordiale Née-d’elle-même (Ka dag rang byung rang shar). Sa structure est organisée en fonction de cinq sceaux (gzer lnga) correspondant aux cinq pratiques suivantes :

  1. la prise de refuge et la génération de la bodhicitta (skyabs 'gro sems bskyed) ;
  2. la libération de la saisie du soi (bdag 'dzin bkrol ba) ;
  3. la purification des obscurcissements et la confession (sgrib sbyangs bshags pa) ;
  4. la réflexion sur l'impermanence exhortant [au renoncement] (bskul 'debs mi rtag pa) ; et
  5. le Guru-Yoga (bla ma'i rnal 'byor).

La section suivante du texte contient un dialogue entre Padmasambhava et Yeshe Tsogyel sur le Guru-Yoga, incluant une longue prière de Tsogyel dans laquelle elle requiert la transmission des bénédictions de son maître. Le Guru-Yoga lui-même repose sur une visualisation complexe dans laquelle figure la lignée suivante :

  1. Samantabhadra,
  2. Vajrasattva,
  3. Garab Dorje,
  4. Śrī Siṃha,
  5. Padmasambhava,
  6. Yeshe Tsogyel,
  7. Rigdzin Gödem (avec le surnom de “Grand Vidyādhara” [rig ‘dzin chen po], ayant une couleur corporelle brune [sku mdog dmar smug]),[1]
  8. his son, Namgyel Gönpo.

Ce dernier eut deux disciples principaux, auxquels il est souvent fait référence comme aux “deux maîtres qualifiés” (mtshan ldan bla ma rnam gnyis),[2] A partir de ces maîtres, la lignée se poursuit de la manière suivante :

  1. Śākya Zangpo,
  2. Düdjom Dorje,
  3. Pelden Lodrö,
  4. le Dharmarāja ayant “Maṅga” (bKra shis) dans son nom,[3] et
  5. le maître-racine (rtsa ba’i bla ma, non nommé) de l’auteur.

La section suivante du texte contient une prière à la lignée, avec une succession différente à partir de Namgyel Gönpo. Ainsi, après le fils de Gödem, on trouve:

  1. Dorje Gönpo,
  2. Ngawang Drakpa,
  3. Sangye Pelzang,[4]
  4. les deux tantrikas (sngags ‘chang rnams gnyis),[5]
  5. Namkha Gyeltsen,
  6. Śākya Zangpo,
  7. Düdjom Dorje, et
  8. [[Pelden Lodrö].

Une autre lignée de transmission se dessine à partir de Namgyel Zangpo, avec les maître suivants :

  1. Namgyel Zangpo,
  2. Śrī Dhwa dza (dPal ldan Tshul khrims),
  3. Gyeltsen Shenyen,
  4. Sönam Zangpo,
  5. Namkha Drakpa,
  6. Delek Gyeltsen,
  7. Seton Rinchen Gyeltsen,
  8. Gönpo Dawa,
  9. Chökyi Gyeltsen,
  10. Chögyel Tashi Tobgyel, et
  11. le maître-racine de l’auteur.[6]

Notes

  1. Son nom apparaît ainsi parfois dans les prières à la lignée sous la forme de gter ston Rig ‘dzin smug nag. Voir inter alia, ‘Jam dbyangs bSod nams rgyal mtshan, brGyud pa’i lo rgyus nor bu’i phreng ba, in sNga ‘gyur byang gter chos skor phyogs bsgrigs, vol. 1, p. 46.
  2. Très certainement Sönam Zangpo et Namkha Drakpa.
  3. Il est identifié plus loin dans le texte (p. 24) comme le “grand tantrika” (sngags ‘chang chen po) Chos rgyal maṅga’i mtshan, c’est-à-dire Chögyel Tashi (Chos rgyal bkra shis). Une note interlinéaire l’appelle également Rig ‘dzin maṅga’i mtshan can (p. 25.4). Il s’agit en fait tout simplement de Chögyel Tashi Tobgyel (Chos rgyal bKra shis stobs rgyal, 1550–1602). Dans la même note interlinéaire, il est présenté comme ayant reçu ces enseignements de Jetsün Ngaripa Chenpo(1487–1542), Pelden Lodrö, et de Jampa Chökyi Gyeltsen.
  4. Important maître de la tradition de la Grande Perfection ayant parachevé les Quatre Lampes (sgron bzhi), ainsi que les Quatre Visions (snang bzhi).
  5. Très Certainement Ngakchang Dorje Pel (sNgags ‘chang rDor rje dpal) et Jampa Shenyen (Byams pa bshes gnyen).
  6. Il n'y a pas d'auteurs explicites pour ces lignes de transmission, les noms étant régulièrement ajoutés au fil des générations. Le dernier de la lignée ne fait qu'ajouter le nom de son maître (souvent simplement la mention rtsa ba'i bla ma) à la liste en cours (comme en témoigne le changement de ponctuation gter ma (༔) puis l'utilisation de shad (།) avant de revenir à la ponctuation gter ma).

Référence

Ka dag rang byung rang shar, in rDzogs pa chen po dgongs pa zang thal and Ka dag rang byung rang shar, published by S.W. Tashigangpa, Leh, 1973, volume 5, pp. 3-31.


Jean-Luc Achard 14 juin 2024 à 09:28 (CEST)