Virginité d’artifice : Différence entre versions
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− | Chez [[Rongzom Chökyi Zangpo]] ( | + | Chez [[Rongzom Chökyi Zangpo]] (1042-1136), cette absence d'artifice appartient au système dit des “trois confiances” (''gdengs gsum'') portant sur : |
#l'état (''ngang'') naturel lui-même, en tant qu'il est incréé (''ma byas pa''), | #l'état (''ngang'') naturel lui-même, en tant qu'il est incréé (''ma byas pa''), | ||
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Version actuelle datée du 28 juin 2021 à 14:27
Virginité d’artifice (ma bcos pa) མ་བཅོས་པ།
Signification littérale
— ma: privatif, non-; —bcos pa: artifice, altération.
Définition
La virginité d'artifice est la condition de non-altération de l’état naturel. Celui-ci est ainsi laissé tel qu'il est, sans être affecté ou altéré à l'aide de quoi que ce soit pour lui conférer ou lui conserver sa perfection originelle. On voit souvent dans les textes de la Grande Perfection des références à l'état naturel défini comme “non altéré par le sage talent des Buddhas ni par la ruse des êtres animés”. Cette absence d'altération revient à laisser l'état primordial de l'esprit dans sa totale virginité d'artifice.
Chez Rongzom Chökyi Zangpo (1042-1136), cette absence d'artifice appartient au système dit des “trois confiances” (gdengs gsum) portant sur :
- l'état (ngang) naturel lui-même, en tant qu'il est incréé (ma byas pa),
- sa virginité d'artifice (ma bcos pa) qui justifie le fait qu'il ne nécessite aucun changement en raison de sa perfection primordiale, etc., et
- sa “Grande Identité” (bdag nyid chen po) qui en exprime la Spontanéité (lhun grub) et en caractérise l'expression authentique.
Jean-Luc Achard 21 juin 2018 à 15:48 (CEST)