Verbe : Différence entre versions

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Dans ce second cas, on parle également de “Verbe sublime” (''gsung rab'') en référence aux paroles canoniques (''bka’'') énoncées par le Buddha et transcrit dans des textes.
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Dans ce second cas, on parle également de “Verbe sublime” (''gsung rab'') en référence aux paroles canoniques (''bka’'') énoncées par le [[Buddha]] et transcrites dans des textes.
  
Le Verbe du Buddha est une expression que l'on rencontre également dans le contexte des syllabes-germes (''sa bon'') qui demeurent dans le corps, sur les pétales de canaux. Ainsi, dans les Tantras (et ceci est valable pour le [[Dzogchen]] également), on conçoit que la source (''rtsa ba'', lit. la racine) de tous les sons et les mots existe en tant que Verbe de tous les Buddhas, sous la forme des lettres adamantines (''rdo rje'i yi ge'') Oṃ, Āḥ et Hūṃ. Ces lettres, localisées au niveau de l'extrémité inférieure des trois canaux principaux sont associées aux mouvements de la récitation de vajra, c'est-à-dire à l'inhalation, à la rétention, et à l'expiration.
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Le Verbe du [[Buddha]] (''sangs rgyas kyi gsung'') est une expression que l'on rencontre également dans le contexte des syllabes-germes (''sa bon'') qui demeurent dans le [[corps]], sur les pétales de [[canaux]]. Ainsi, dans les Tantras (ceci vaut également pour le [[Dzogchen]]), on conçoit que la source (''rtsa ba'', lit. la racine) de tous les [[sons]] et de tous les mots existe en tant que Verbe de tous les [[Buddhas]], sous la forme des lettres adamantines (''rdo rje'i yi ge'') Oṃ, Āḥ et Hūṃ. Ces lettres, localisées au niveau de l'extrémité inférieure des [[trois canaux]] principaux, sont associées aux mouvements de la récitation de vajra, c'est-à-dire à l'inhalation, à la rétention, et à l'expiration.
  
 
Jean-Luc Achard 21 juin 2017 à 20:11 (CEST)
 
Jean-Luc Achard 21 juin 2017 à 20:11 (CEST)
 
[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]
 
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Version actuelle datée du 4 juillet 2020 à 16:24

Verbe (gsung)

Définition

L'une des cinq modalités du Plein Eveil, avec le Corps, le Cœur, les Qualités, et les Activités.

Ce Verbe s'exprime de deux manières:

  1. en tant que sons articulés utilisés par les Buddhas pour énoncer leurs enseignements, et
  2. en tant que support écrit de ces enseignements, transcrits dans des textes.

Dans ce second cas, on parle également de “Verbe sublime” (gsung rab) en référence aux paroles canoniques (bka’) énoncées par le Buddha et transcrites dans des textes.

Le Verbe du Buddha (sangs rgyas kyi gsung) est une expression que l'on rencontre également dans le contexte des syllabes-germes (sa bon) qui demeurent dans le corps, sur les pétales de canaux. Ainsi, dans les Tantras (ceci vaut également pour le Dzogchen), on conçoit que la source (rtsa ba, lit. la racine) de tous les sons et de tous les mots existe en tant que Verbe de tous les Buddhas, sous la forme des lettres adamantines (rdo rje'i yi ge) Oṃ, Āḥ et Hūṃ. Ces lettres, localisées au niveau de l'extrémité inférieure des trois canaux principaux, sont associées aux mouvements de la récitation de vajra, c'est-à-dire à l'inhalation, à la rétention, et à l'expiration.

Jean-Luc Achard 21 juin 2017 à 20:11 (CEST)