Dzogchen : Différence entre versions

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==Définition==
 
L'expression Dzogchen (rDzogs chen) signifie “Grande Perfection”. Il ne s'agit pas d'une éventuelle "grande complétude" dans la mesure où le choix lexical de “complétude” est susceptible d'impliquer que l'état décrit par le Dzogchen est incomplet. Or, cet état est parfait tel qu'il est, atemporellement. Il n'est sujet à aucune fluctuation, à aucun changement visant à faire de lui quelque chose de “complet” (dans l'éventualité de son absence de complétude). D'ailleurs, le terme tibétain ''rdzogs'' ne signifie jamais “complet” mais répond à deux acceptions génériques : 1. fini ou 2. parfait. Dans la mesure où l'état désigné en tant que Dzogchen n'est pas une entité statique en laquelle tout serait "fini" ou "terminé", le seul choix correct qui s'offre à la traduction est celui de “perfection”.
 
L'expression Dzogchen (rDzogs chen) signifie “Grande Perfection”. Il ne s'agit pas d'une éventuelle "grande complétude" dans la mesure où le choix lexical de “complétude” est susceptible d'impliquer que l'état décrit par le Dzogchen est incomplet. Or, cet état est parfait tel qu'il est, atemporellement. Il n'est sujet à aucune fluctuation, à aucun changement visant à faire de lui quelque chose de “complet” (dans l'éventualité de son absence de complétude). D'ailleurs, le terme tibétain ''rdzogs'' ne signifie jamais “complet” mais répond à deux acceptions génériques : 1. fini ou 2. parfait. Dans la mesure où l'état désigné en tant que Dzogchen n'est pas une entité statique en laquelle tout serait "fini" ou "terminé", le seul choix correct qui s'offre à la traduction est celui de “perfection”.
  
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Le terme Atiyoga est souvent utilisé comme un équivalent de Dzogchen, alors que l'expression tibétaine correspondante est en fait ''shin tu rnal 'byor''. Les composés Mahāsanti/Mahāsandhi ou Santimahā/Sandhimahā, que l'on retrouve dans certaines reconstitutions de titres de Tantras par exemple, sont purement et simplement invérifiables car il n'existe à l'heure actuelle ''aucun'' texte associé à la tradition Dzogchen en sanskrit.
  
 
[[Utilisateur:Jean-Luc Achard|Jean-Luc Achard]] ([[Discussion utilisateur:Jean-Luc Achard|discussion]]) 31 mai 2017 à 12:47 (CEST)
 
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[[Catégorie: Vocabulaire technique et philosophique]]
 
[[Catégorie: Vocabulaire technique et philosophique]]

Version du 6 juin 2017 à 06:54

Définition

L'expression Dzogchen (rDzogs chen) signifie “Grande Perfection”. Il ne s'agit pas d'une éventuelle "grande complétude" dans la mesure où le choix lexical de “complétude” est susceptible d'impliquer que l'état décrit par le Dzogchen est incomplet. Or, cet état est parfait tel qu'il est, atemporellement. Il n'est sujet à aucune fluctuation, à aucun changement visant à faire de lui quelque chose de “complet” (dans l'éventualité de son absence de complétude). D'ailleurs, le terme tibétain rdzogs ne signifie jamais “complet” mais répond à deux acceptions génériques : 1. fini ou 2. parfait. Dans la mesure où l'état désigné en tant que Dzogchen n'est pas une entité statique en laquelle tout serait "fini" ou "terminé", le seul choix correct qui s'offre à la traduction est celui de “perfection”.

Usages

Le Dzogchen lui-même correspond à :

  1. l'état naturel de l'individu,
  2. le neuvième véhicule ou Atiyoga,
  3. le corpus littéraire des instructions de la Grande Perfection (associé au no. 2), et
  4. le fruit de l'Anuyoga.

Equivalents sanskrits

Le terme Atiyoga est souvent utilisé comme un équivalent de Dzogchen, alors que l'expression tibétaine correspondante est en fait shin tu rnal 'byor. Les composés Mahāsanti/Mahāsandhi ou Santimahā/Sandhimahā, que l'on retrouve dans certaines reconstitutions de titres de Tantras par exemple, sont purement et simplement invérifiables car il n'existe à l'heure actuelle aucun texte associé à la tradition Dzogchen en sanskrit.

Jean-Luc Achard (discussion) 31 mai 2017 à 12:47 (CEST)