Nubchen Sangye Yeshe : Différence entre versions

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Nubchen Sangye Yeshe (gNubs chen Sangs rgyas ye shes)
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Nubchen Sangye Yeshe (gNubs chen Sangs rgyas ye she's, 9e–10e s.)
  
 
== Notice biographique ==
 
== Notice biographique ==

Version du 27 mai 2017 à 07:04

Nubchen Sangye Yeshe (gNubs chen Sangs rgyas ye she's, 9e–10e s.)

Notice biographique

Selon la relation conservée dans la tradition de l’Anuyoga (et exemplifiée par le mDo dbang gi bla ma brgyud pa’i rnam thar, la compilation des biographies des patriarches de cette lignée effectuée par Rigdzin Pema Thrinley, 1640-1718), Nubchen Sangyer Yeshe prit les vœux auprès de Śantarakṣita, au cours du règne de Trisong Detsen (755-797), et fut considéré comme l'un des traducteurs les plus talentueux de cette époque. Il serait ainsi responsable de la traduction d’un très grand nombre de Sūtras et de Tantras et se serait rendu à plusieurs reprises au Népal (rgya bal) afin d’y recevoir des transmissions de consécrations (dbang), de tantras (rgyud) et de préceptes (man ngag) dont il aurait caché certains ouvrages comme Trésors (gter ma) à son retour au Tibet. Sa grande spécialité spirituelle a été la pratique des divinités courroucées (khro bo) et des Formules furieuses (drag sngags) qu’il utilisa lors de guerres intestines entre le Ü (dBus) et le Tsang (gTsang). Namkhai Norbu Rinpoche a très justement démontré l’identité entre Drak Sangye Yeshe (sGrags Sangs rgyas ye shes) et gNubs Sangye Yeshe dans son sBas pa’i rgum chung (p. 77), ouvrage d’une grande importance qui est resté malheureusement boudé de la plupart des spécialistes.

Bibliographie

  1. Jean-Luc Achard, L'Essence Perlée du Secret, Brepols, 1999.
  2. Namkhai Norbu, sBas pa'i rgum chung, Shang-Shung Edizioni, Arcidosso, 1984.